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Le temps d'y penser

Le monde est plus complexe qu'il n'y paraît... Venez prendre "Le TEMPS d'y PENSER" !

Suivre l'exemple Anglais?

Le Royaume-Uni seul contre tous mais vainqueur à la fin ?

Le Royaume-Uni seul contre tous mais vainqueur à la fin ?

A moi aussi le droit d'user de titre volontairement racoleurs pour faire du clic ! Mais rassurez vous, je ne me suis pas convertit au libéralisme anglo-saxon en quelques semaines. Pour autant je ne peux m'empêcher de regarder avec intérêt la démarche de David Cameron vis à vis de l'Union Européenne et me demander si ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder avec les dogmes bruxelliens (dit comme ça j'ai l'impression de parler d'aliens dévoreurs d'enfants).

Qu'a donc fait Mr Cameron ? Pour schématiser il a mit en avant ce qu'il pense être les intérêts supérieurs de son pays face aux à ce qu'il juge comme étant des contraintes venant de l'UE. Une fois ces 2 poids mit dans la balance il a fait le forcing diplomatique pour que l'équilibre soit rétablit entre l'UE et le Royaume-Uni (RU). 

Avant de continuer plus en avant ma démonstration une petite précision: comme je le sous-entend plus haut David Cameron met dans l'équation des paramètres qui lui sont propres ! Il est évident que pour ma part je n'ai absolument pas les mêmes éléments à mettre dans une négociation que lui. Le regard que je porte ici se fait uniquement sur la démarche engagée par le premier ministre britannique et non sur le fond idéologique qui la sous-tend .

En réalité Cameron a simplement joué des gros bras: Vous voulez faire l'Europe ? Et vous voulez la faire avec nous ? Alors voici nos conditions à prendre ou à laisser ! Simple mais efficace car, compte tenu du poids économique du RU au sein de l'UE il était évident que tout ou majeure partie de ses revendications allaient aboutir. 

Une fois encore je suis plus que circonspect sur la démarche britanique trop individualiste à mon gout, moi qui rêve d'une europe des peuples et des solidarités. Les britaniques ne font, depuis 35 ans, que mettre des batons dans les roues de la construction européenne à laquelle ils ont adhéré bon gré mal gré, plus par obligation morale et financière que par réelle conviction envers un quelconque idéal européen, ce qui n'a rien d'étonant pour un pays qui s'est contruit outremer. Cependant, force est de constater qu'elle est efficace. C'est face à ce constat que je me demande pourquoi la France n'en ferait pas autant. Mettre sa participation à l'union dans la balance de la renégociation des traités vers un compromis plus humain, plus social, plus compatible avec les particuliarités de notre économie. 

Car comme un brexit serait très certainement, à terme, fatal à l'UE, un frenxit le serait tout autant et certainement de façon beaucoup plus rapide et violente du fait de notre participation à la monnaie unique. Nous possédons une réelle force que nos dirigeants refusent d'utiliser. Pourquoi ? Par dogmatisme très certainement. En effet, à l'image de ce qui se fait depuis 30ans, nos leaders sont, à quelques nuances prêts, tous moulés à l'identique, fabriqués dans le prisme du libéralisme, de l'européisme et de l'atlantisme. A ce titre la tournure qu'a prit l'union européenne ne peut que les satisfaire même si elle se révèle néfaste pour ses peuples. 

Il est donc d'autant plus toxique de voir des Sarkozy ou des Hollande prétendre réorienter l'europe alors même qu'ils adhèrent aux principes de l'actuelle UE. Si l'internationaliste que je suis ne peux qu'adhérer à l'émergence d'une alliance inter-étatique supranationale faite dans l'intérêt des peuples, je ne peux plussoyer l'actuelle union. Ainsi, si je suis européen dans l'âme, l'européisme consistant en un gigantesque amen aux instances financières bruxelloises de l'union européenne(revoilà l'alien) ne trouvera pas sa place dans mes écrits. D'ou cette idée que je remet sur la table (car elle n'est évidemment pas de moi, je prend juste ce prétexte/contexte britannique pour la ressortir) d'une renégociation aux forceps de l'orientation de l'union car, nous sommes la France et quoiqu'en dise tous les appologues du déclinisme et du French bashing, sans nous point d'union européenne et point d'Europe.

 

Che de Fermont. 

 

P.S: pour bien comprendre mon discourt, bien que comme celui de tous sympatisant de la gauche radicale fourni de contradictions à propos du sujet européen (être de gauche = être internationaliste = être européen = être pour l'europe et l'UE en théorie mais l'UE s'éloignant des peuples comment peut elle mener l'idéal internationaliste ? bref on tourne dans un schéma schizophrénique nuisant à la clarté du discourt), il faut faire la différence entre 2 termes. D'un coté l'Europe, que j'appelle de mes voeux selon les principes que j'ai énoncé plus haut. De l'autre l'UE qui n'est plus qu'un astre mort sur ses idéaux originels. Si je fus pendant longtemps convaincu que la nécessité de garder l'UE pour la changer de l'intérieur, j'aurai plutot tendance aujourd'hui à vouloir m'en séparer tant elle est incompatible et irréconsiliable avec mes principes. 

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